Le sort des Yézidis au cœur d'une réunion avec Martin Schulz
Le conflit et la crise humanitaire en Irak ont fait l'objet d'une réunion entre le Président du Parlement européen Martin Schulz et des représentants des Yézidis à Strasbourg le 29 avril. Suite à sa
rencontre avec la députée irakienne Vian Dakhil et une délégation des victimes de l'État islamique, Schulz s'est montré « très ému ». Le gouvernement irakien estime que quelques 1,8 millions de
personnes ont été déplacées dans le pays entre janvier et septembre 2014.
La violence contre les minorités telles que les Yézidis a dramatiquement augmenté dans les régions irakiennes désormais contrôlées par l'État islamique. Le 29 avril, Vian Dakhil, seule députée Yézidi du parlement irakien, a rencontré Martin Schulz à Strasbourg et a plaidé en faveur d'une « aide humanitaire pour les 420 000 réfugiés Yézidis dans la région du Kurdistan. »
Les représentants des Yézidis ont déclaré : « nous cherchons de l'aide afin de libérer les 5 000 femmes Yézidis, personnes âgées et enfants enlevés par l'État islamique. Nous devons également apporter un soutien psychologique aux jeunes filles qui ont échappé au viol et à l'esclavage. »
Le Président Martin Schulz a rencontré Dilyar Saeed, une jeune fille de 22 ans originaire des monts Sinjar, retenue captive par l'État islamique pendant plus de deux mois. Elle a évoqué le massacre de 1700 villageois auquel elle a assisté en 2014, et a demandé la reconnaissance par l'Union européenne du « génocide perpétré contre les Yézidis. »
Aisha Taha Othman, 89 ans, a perdu trois de ses fils dans la lutte contre l'État islamique. Elle a déclaré : « il est important que nous obtenions les armes nécessaires ainsi que l'aide médicale dans l'Union européenne pour venir en aide aux combattants Peshmerga gravement blessés. »
Son fils Khorsheed Mawlud a souligné la nécessité de contrer la menace de l'État islamique : « au nom du peuple du Kurdistan, nous sommes ici pour demander à l'Europe qu'elle nous fournisse davantage d'armes sophistiquées pour nous permettre de défendre notre dignité et nos terres. » Il a qualifié l'État islamique de « force barbare sans respect pour les Droits de l'Homme, qui a commis des atrocités graves contre les Yézidis et contre les Chrétiens. »
Plusieurs centaines de captifs Yézidis auraient été tués par l'État islamique au début du mois de mai. Après la réunion de la semaine dernière, Martin Schulz a répété que la liberté de religion est non-négociable et a souligné l'importance des témoignages qui font état de la situation sur place.
29.04.2015 lien: europarl.europa.eu
En peignant des têtes décapitées et des cadavres empilés, l'artiste irakien Ammar Salim trempe son pinceau dans le sang pour montrer au monde le calvaire enduré par les Yezidis, lorsque les
djihadistes ont envahi leurs terres.
"La plupart des gens se battent avec des armes, la littérature ou la presse. J'ai décidé de me battre par l'art", explique Ammar Salim. "Je veux que les gens voient ce qu'ils n'ont pas vu". "Le
génocide des Yézidis": c'est le titre donné à la série de 20 tableaux qu'il a commencé de peindre dans son petit appartement à Dohouk, dans la région autonome du Kurdistan irakien.
Son dernier tableau en date est inspiré par la découverte d'un charnier dans la région du Mont Sinjar, fief de la minorité yezidie. Il est peuplé d'une centaine de personnages, dont un djihadiste égorgeant un homme et un autre brandissant une tête à la pointe de son fusil. D'autres combattants empilent des cadavres dans des tranchées débordantes.
Le sort des Yazidis a basculé en août 2014, lorsque le groupe Etat islamique (EI) a pris le contrôle des alentours du Sinjar, dans le nord de l'Irak. L'EI exécute alors des hommes et enlève des centaines, voire des milliers, de femmes yazidies, vendues comme épouses aux djihadistes ou réduites à l'état d'esclave sexuelle, selon Amnesty International.
Sur l'un de ses tableaux, Ammar Salim peint ainsi des femmes en train d'être violées et tuées. Un autre représente des jihadistes jacasseurs en train de vendre et d'acheter des Yezidies à Mossoul,
leur fief dans le nord de l'Irak.
La plupart de ses oeuvres, peuplées et colorées comme peuvent l'être certaines représentations de l'enfer de la Renaissance, sont délibérément choquantes. Des scènes brutales et cathartiques qui permettront à sa communauté de "ne jamais oublier ce qui lui est arrivé", explique l'artiste.
L'EI considère les Yézidis, qui ne sont ni musulmans ni arabes, comme des hérétiques car ils pratiquent un culte qui leur est propre.
lien: afp.com
Meurtres, tortures, viols et enrôlement d'enfants, un rapport de l'Organisation des Nations unies (ONU) fait état jeudi 19 mars des exactions de l'Etat islamique (EI) depuis juin dernier « contre
de nombreux groupes ethniques et religieux en Irak, dont certaines pourraient constituer un génocide », détaille le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, dans un communiqué. Les
attaques des djihadistes contre la minorité yézidie « pourraient constituer un génocide », affirme le document. « Le schéma manifeste des attaques contre les yézidis a indiqué l'intention de l'EIIL
[Etat islamique en Irak et au Levant, ancien nom de l'EI] de détruire les yézidis en tant que groupe. »
Le document a été compilé par des enquêteurs envoyés dans la région par le Haut-Commissariat et s'appuie sur le témoignage de plus de cent personnes qui ont été les témoins d'attaques en Irak. Toutes
les exactions répertoriées dans le rapport pourraient constituer des violations du droit international, des droits de l'homme et du droit humanitaire. Les enquêteurs dénoncent aussi le « traitement
brutal » infligé à d'autres groupes ethniques, dont les chrétiens, Turkmènes, sabéens, mandéens, Kaka'e, Kurdes et chiites.
Les enquêteurs disent également avoir reçu des informations rapportant que des forces de sécurité irakiennes et des milices associées avaient commis de graves violations des droits de l'homme lors de
leurs opérations de contre-offensive contre l'EI et pourraient aussi avoir commis des crimes de guerre. L'EI s'est emparé de larges pans du territoire irakien à la faveur d'une vaste offensive lancée
en juin dernier, mettant en déroute l'armée irakienne.
Le Monde.fr 19.03.2015
60 membres du groupe terroriste Daech ont été tués dans les raids aériens de la coalition internationale
à l'Ouest de Ramadi en Irak, leurs équipements militaires ayant aussi été détruits lors de ces attaques. De même, plus de 51 femmes et enfants yézidis ont été libérés des mains du groupe terroriste
de Daech et transférés à la province de Dahouk, au Nord du pays, selon le commandant des forces déployées à Jabal Sinjar, dans le Nord irakien. Les opérations du transfert des otages ont été
effectuées en secrète et en pleine sécurité.
Certains médias l’annoncent depuis l’été. Il aura fallu plusieurs mois pour que la scène internationale s’empare du sujet. Mercredi 22 octobre, le haut responsable des Nations unies sur les droits de l’homme a confirmé que la communauté yézidie d’Irak était actuellement menacée de génocide par la main de l’Etat islamique.
A ce jour, les actes perpétrés contre ceux qui tentent de s’opposer au pseudo-califat n’ont rien perdu de leur violence. En témoigne l’intervention de l’ONU sur la question. Les Nations Unies ont en effet souligné la volonté manifeste des combattants de l’Etat islamique d’éradiquer cette population. "Les éléments dont nous disposons nous laissent penser que les attaques contre les yézidis en Irak pourraient relever du génocide" a précisé Ivan Simonovic, le secrétaire général adjoint aux droits de l’homme, après une semaine d’enquête.
La deuxième étape pour une reconnaissance, officielle, d’un génocide contre les Yézidis, serait de faire qualifier les massacres dont sont victimes ces populations par la Cour pénale internationale. Ivan Simonovic précise toutefois avoir reçu de nombreux témoignages confirmant des exécutions de milliers de personnes. Des Yézidis tués, enterrés vivants, voire réduits en esclavage.
Les Yézidis en question vivent principalement en Irak. On les retrouve également en Turquie, en Iran, en Syrie et dans le Caucase du Sud. Leur religion, à proprement parler, s’inspire à la fois du soufisme, du judaïsme, du christianisme, et du soufisme. Une cible de choix pour l’Etat islamique, qui s’attaque de toute façon à tout ce qui n’est pas comme lui.
:http://radionotredame.net/ Jeudi 23 octobre 2014
inondation dans les camps des réfugiés
voir le lien:
Sans eau, sans vivres, il erre comme des dizaines de milliers d’autres fuyards, dont de nombreux enfants, depuis six jours dans des petites montagnes pelées, couvertes d’une herbe rare et jaunie. «Tous les villageois se sont réfugiés là pour se cacher sauf les personnes âgées qui ont du mal à marcher et ne pouvaient pas nous suivre. Nous sommes revenus deux jours plus tard dans le village, mais toutes les personnes âgées qui y étaient restées étaient mortes, probablement tuées par les jihadistes. Ma grand-mère et ma tante, toutes deux très vieilles, se trouvaient là-bas. Depuis, nous sommes coincés», raconte Ali Ehrfo, 29 ans, joint sur son téléphone portable par Pir Pacha, un des animateurs de la communauté yézidie en France. Avec son père, sa mère, son amie, son enfant, il a quitté précipitamment son village de Dohoul, près de Kanasor, quand sont arrivés les hommes de l’Etat islamique avec leurs drapeaux noirs. Au même moment, les combattants jihadistes s’emparaient aussi de Sinjar, la ville sainte des yézidis.
Grand paon. Ils affirment être quelque 700 000 dans tout l’Irak, dont la moitié dans la région de Sinjar. Ces fidèles d’une religion pré-islamique qui était probablement celle des Kurdes à l’origine, imprégnée de zoroastrisme, vénèrent le soleil, un Dieu unique, et le «grand paon», le chef des anges. D’où l’accusation d’être «les adorateurs du diable». Persécutés pendant des siècles, souvent massacrés, ils savent n’avoir aucune pitié à attendre des islamistes radicaux et des jihadistes qui les forcent à la conversion quand ils ne les égorgent pas tout de suite.
Tous leurs lieux de culte à Sinjar ont été détruits. Des témoins qui ont réussi à fuir à temps racontent des piles de cadavres dans les rues, des enlèvements de masse, des viols systématiques. «Les gens innocents de Sinjar ont été massacrés, les femmes ont été enlevées et transformées en esclave par les tueurs de l’Etat islamique», a affirmé à l’agence Reuters Vian Dakheel, une députée de la communauté yézidie.
Les fuyards ont installé des campements de fortune dans la nature. Les plus chanceux ont réussi à s’abriter dans des grottes mais ces refuges sont bien précaires, malgré la protection de combattants venus du Kurdistan syrien. Ils sont encerclés par les jihadistes. «Nous manquons de tout, d’eau, de nourriture, et les batteries de téléphone se vident très vite. A quelques-uns, nous avons essayé d’aller chercher des vivres dans les villages, mais nous avons très peur dès que nous apercevons une voiture. Nous ne savons pas quoi faire. Certains attendent que les Kurdes interviennent. D’autres entreprennent de marcher jusqu’à la Syrie, mais je ne sais pas si la situation là-bas n’est pas encore pire. Nous attendons de l’aide. On nous a abandonnés», témoigne Ali.
Faid Deqoqi, un autre réfugié joint par téléphone, évoque «des corps partout, des femmes et surtout des enfants en bas âge morts déshydratés, des vieillards qui ont succombé à l’épuisement». Les corps gisent dans la rocaille quand leurs proches n’arrivent plus à creuser des tombes de fortune à mains nues. Des premiers parachutages de vivre et d’eau auraient commencé. «Nous en avons entendu parler, mais pour le moment, pour nous, rien n’est arrivé», affirme Faid. C’est un peuple entier qui risque d’être exterminé. Avant même les chrétiens, les yézidis sont la plus ancienne communauté religieuse de Mésopotamie.
Corridor. Certains des réfugiés des montagnes dominant Sinjar ont réussi à rejoindre la grande ville kurde de Dohouk, bien défendue par les pehsmergas, les combattants kurdes. De là, ils ont gagné la Turquie et quelques centaines d’entre eux sont hébergés à Silopi, juste de l’autre côté de la frontière. Un périple éprouvant et dangereux. «Nous avons réussi à parler avec quelques-uns d’entre eux. Dans leur fuite, ils sont tombés sur des hommes de l’Etat islamique. Ils ont réussi à s’échapper, d’autres ont été tués, d’autres encore ont dû revenir vers les montagnes», a raconté à l’AFP Fares Sinjari Abou Ivan, désormais à l’abri à Dohouk.
Jeudi les rebelles kurdes turcs du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) venus aider les réfugiés dans les montagnes de Sinjar ont annoncé avoir réussi à ouvrir un corridor sécurisé leur permettant de rejoindre en famille les zones sous contrôle kurde du nord de la Syrie.
Ali et sa famille, eux, sont piégés dans la rocaille : «On sera encore obligés de dormir dans les montagnes. Les villages sont désormais déserts. On entend les bruits des combats, des tirs au
loin. On a peur de tout.»
Marc SEMO et Claire BARGELÈS
http://www.liberation.fr/monde/2014/08/08/dans-le-nord-du-pays-la-lente-agonie-des-yezidis_1077854
No Comment
4 août 2014
Dans le nord de l'Irak, des milliers de personnes sont en fuite après la prise dimanche de Sinjar par les combattants djihadistes. Cette ville est le berceau de la minorité religieuse yézidie qui serait désormais en grand danger, selon des membres de la communauté qui ont manifesté lundi à Erbil, la capitale du Kurdistan irakien. Ils demandent l'assistance des Nations Unies.
04/08/2014
Des dizaines de milliers de Yazidi la minorité de l'Irak ont fui leurs maisons après que des militants de l'État islamique d'extrémiste de l'Irak et la Syrie capturé leurs villes, un porte-parole de la communauté dit. Près de 40 000 Yézidis ont quitté leurs maisons dans les villes de Sinjar et Zumar nord de l'Irak à chercher refuge dans la région kurde semi-autonom , Jawhar Ali Begg, le porte-parole, a déclaré. Selon lui, les militants ont donné a des Yézidis un ultimatum de se convertir à l'Islam, , payer une taxe ou fuir leurs maisons ou ils seront tués. Begg a également déclaré à la Press que "des milliers de yézidis ont été tués" dans l'attaque par le groupe Etat islamique. L'État islamique a saisi une grande zone à cheval sur la frontière irako-syrienne et ont déclaré leur propre califat.
Pour la première fois depuis la prise de Mossoul par les djihadistes de l'État islamique, le 10 juin dernier, les Kurdes ont perdu du terrain.
Les militants islamistes ont d'abord convergé samedi vers la petite ville de Zoumar, à une heure de route au nord-ouest deMossoul, aux extrêmes limites du territoire kurde. L'endroit est stratégique pour plusieurs raisons. D'abord pour ses champs pétrolifères. L'or noir est une ressource indispensable pour l'État islamique, qui se finance largement grâce au trafic de brut. Ensuite, Zoumar est à proximité du plus grand barrage d'Irak. Si les djihadistes ne manquent pas de pétrole, ils ont besoin d'électricité: Mossoul, leur nouvelle capitale, souffre de longues coupures de courant. Prendre Zoumar est indispensable pour contrôler le barrage. La ville est tombée le jour même de l'attaque - mais on ne sait pas encore qui commande les installations hydroélectriques.
Les djihadistes ont ensuite dirigé leurs forces vers Sinjar, à l'ouest de Mossoul. «Sinjar est principalement kurde-yézidi. C'est une ville très importante pour les Kurdes, et un gain décisif pour l'État islamique», explique Abdulla Hawez, un analyste politique basé au Kurdistan irakien. Après des combats dans la nuit de samedi à dimanche, les djihadistes se sont emparés de la ville au matin, provoquant un exode massif. Car les Yézidis sont une minorité religieuse qui n'est pas considérée comme faisant partie des religions du Livre - le judaïsme, le christianisme et l'islam -, selon le Coran. Autrement dit, ce sont des adorateurs du diable, pour les djihadistes de l'État islamique, qui, on le sait, n'hésitent pas à tuer ceux qu'ils considèrent comme hérétiques. Selon les Nations unies, 200.000 personnes auraient fui Sinjar. «Une tragédie humanitaire», a déclaré l'émissaire de l'ONU en Irak, Nickolay Mladenov.
http://www.lefigaro.fr/international/2014/08/03/01003-20140803ARTFIG00161-irak-les-kurdes-reculent-face-aux-djihadistes.php
L'Etat islamique en Irak et al-Sham (ISIS) en Irak a été intensifient les attaques sectaires sur les groupes minoritaires dans le nord de l'Irak, de l'enlèvement d'un groupe de gardes-frontières et des soldats de la minorité yézide étant l'un des exemples les plus récents.
Au moins 24 gardes et les soldats à la frontière yézidis ont été capturés par ISIS le mois dernier dans le nord-ouest de l'Irak. Certains ont été libérés, mais le reste sont détenus par ISIS à travers la frontière dans le nord-est de la Syrie.
Les Yézides sont un groupe ethno-religieux kurde, présente dans diverses parties du nord de l'Irak, et les captifs sont parmi des dizaines de minorités ont été ciblés dans une frénésie de détentions sectaires et des enlèvements effectués par ISIS au cours des dernières semaines. Dans une vidéo publiée par le groupe le dimanche, les hommes sont considérés comme des «adorateurs du diable."
Amnesty International s'est entretenue avec des détenus récemment libérés yézidis, ainsi que de membres de la famille de ceux qui sont encore détenus par ISIS. Les parents de l'un des disparus ont parlé de leur profonde préoccupation, disons: "Nous sommes des gens simples qui ont toujours vécu en harmonie avec nos frères et voisins musulmans. Nous lançons un appel à l'humanité de ceux qui détiennent notre fils pour qu'il vienne à ses enfants ".
Amnesty a documenté une chaîne d'enlèvements effectués par ISIS ciblant les communautés minoritaires en Irak - y compris turkmène, Shabak chiites et les chrétiens - alors que les musulmans sunnites soupçonnés d'être opposés ISIS ont également été ciblés. Certaines des personnes enlevées ces derniers jours ont depuis été retrouvés morts.
Hier Amnesty a rencontré un garçon de 16 ans et un jeune homme, tous deux membres de l'une des minorités de l'Irak, qui avait été libéré la veille. Ils avaient passé dix jours à l'ISIS garde à Mossoul et ont dit qu'ils n'ont pas été soumis à des mauvais traitements, mais ont été contraints à se convertir à l'Islam.
Donatella Rovera, conseillère principale réponse à la crise d'Amnesty International qui se trouve actuellement dans le nord de l'Irak, a déclaré:
"Une tendance claire se dessine lequel ISIS cible délibérément les minorités de l'Irak ainsi que d'autres personnes soupçonnées de s'opposer au groupe, les singulariser de la détention et de l'enlèvement.
«Chaque jour, je rencontre des familles désespérées de trouver leurs fils, maris et frères qui ont été prises par des groupes d'ISIS et dont le sort et le lieu sont inconnus. La plupart ne veulent pas les noms de leurs proches disparus mentionnés parce qu'ils craignent pour leur sécurité.
"Tuer des détenus en détention est un crime de guerre. ISIS combattants ont dans le passé fait preuve d'un mépris flagrant pour l'humanité de base. Toute personne arrêtée doit être traitée avec humanité. "
Assassinats du gouvernement irakien
ISIS n'est pas le seul groupe responsable de la mort des captifs dans des attaques sectaires. Amnesty a documenté l' exécution extrajudiciaire de masse de détenus sunnites par les forces gouvernementales irakiennes et des milices chiites au cours des dernières semaines.
Donatella Rovera a ajouté:
"Le conflit en Irak descend rapidement en une bataille de vengeance et agressif pour la survie au milieu de montage attaques sectaires, avec des parties de tous les côtés tuant illégalement les membres d'autres communautés."
Amnesty appelle à toutes les parties au conflit à traiter les détenus avec humanité en toutes circonstances et de faire comprendre à tous ceux sous leur commandement que le meurtre de prisonniers, la prise d'otages de torture et d'autres crimes de guerre ne sera pas toléré.
2 Juillet 2014 Lien:http://www.scoop.co.nz/
Le yézide, qui sont environ 700 000 dans la région de la Mésopotamie de l'Irak en bordure de la Syrie, ont été l'objet de persécutions et de déplacement, en grande partie aux mains des Kurdes. Le dernier incident significatif - qui Mizra Ismail, président de l'Organisation yézide droits de l'homme, qualifié de «génocide» - était une série d'attentats qui 2007 ont coûté la vie à plus de 500 yézide en une seule journée.
Ismail et d'autres dirigeants yézidis en Amérique du Nord ont visité le siège des évêques américains dans le cadre d'une visite de trois jours à Washington pour rallier le soutien de leur peuple. Leur visite a été coordonnée par syriaque catholique Mgr Yousif Habash Barnaba du diocèse syriaque de Notre-Dame de la Délivrance, qui est basé à Newark, New Jersey Habash est responsable pour les besoins spirituels des syriaques catholiques aux États-Unis et au Canada.
"Nous ne pouvons pas être chrétiens, mais pour servir les autres», a déclaré le Habash d'origine irakienne. "Nous ne pouvons pas être chrétien, mais d'être pour l'autre .... Leur situation est considérée comme pire que la nôtre."
Le yézide remonter leur religion monothéiste à plus de 6000 ans, ce qui antérieurs judaïsme. Les membres peuvent «sortie» de la religion, Ismail a dit, mais il faut être né dans la foi, car il n'a pas de prosélytisme ou d'accepter des convertis.
Beaucoup yézide, coincé entre les Kurdes et les combattants État islamique d'avancement et l'armée syrienne, ont dû fuir leurs maisons au milieu de l'été irakien punir avec peu, mais les vêtements qu'ils portaient.
"Ils n'ont même pas cela," dit Habash, tenant un verre d'eau, parce que l'État islamique contrôle l'approvisionnement en eau. "Il n'ya pas de puissance. Il n'existe pas d'hôpitaux. Il n'y a pas de médecins. Il n'ya pas de paix, pas de sécurité."
Dans les yeux des musulmans qui les entourent, les Yézides sont «pas chrétiens, ils ne sont pas musulmans, ils ne sont pas juifs. Ils sont juste un peu un niveau plus élevé que être une souris."
Habash a également exprimé son scepticisme que les Kurdes, qui ont été à l'abri des chrétiens fuyant les autres régions de l'Irak et même la construction des églises pour eux, serait aussi accepter d'entre eux devrait être accordée Kurdes leur propre Etat, citant «inimitié perpétuelle entre les chrétiens et les Kurdes. "
L'évêque a ajouté qu'il préférerait voir un "Irak uni", affirmant que fournirait la meilleure garantie contre la violence ethnique.
Rep Jeff Fortenberry, l'un des législateurs visités par la délégation yézide, est rapporté à la rédaction d'un projet de loi qui exigerait la création d'surveillées international "zones protégées" en Irak, dont une pour les Yézides. Habash a mis en garde contre une telle mesure, estimant qu'elle pourrait conduire à la création de trois ou plusieurs Etats distincts l'intérieur des frontières actuelles de l'Irak.
Mais David Lazar, de l'Organisation panaméricaine de la Mésopotamie, un membre de la délégation, ladite limite redécoupage peut-être déjà lieu donné guerre civile de la Syrie et de la déclaration de l'État islamique d'un califat, autant de territoire duquel inclurait une grande partie de l'Irak actuel .
Lazar a ajouté que le gouvernement irakien, qui a été lent à se former, est l'objet d'une «libanisation», garantissant que les représentants des groupes ethniques et religieux les plus importants dans le pays reçoivent des taches de leadership choix.
Ismail a appelé le gouvernement irakien actuel "corrompu" et "dysfonctionnements" et a fait valoir que les zones protégées fourniront un tampon de la violence ethnique tout en donnant une nouvelle fois le gouvernement à établir son autorité sur le pays.
20 juillet 2014 Lien: http://www.catholicregister.org